Dans le in-line, quand on associe les deux prénoms Fabrice et Thierry on pense, a juste titre, aux frères Lallemand. Ces deux riders qui ont respectivement 18 et 19 ans, avec 4 années de riding derrière eux, sont devenus les inséparables qui cartonnent grave non seulement dans scène hexagonale, mais aussi internationale.

                      Les Lallemand nous viennent de l'Est de la
                      France, plus précisément de Montbeliard, où
                      ils vivent avec leur petite famille qui outre leurs
                      parents, compte deux autres frères.
                      Leurs débuts sportifs se font du cote obscur de
                      la force, puisqu'ils jouent tous les deux au foot
                      et Thierry poussera même le vice jusqu'à faire
                      un sport étude pendant 5 ans. De cette époque
                      douteuse, ils ne se rappelleront, bizarrement,
                      que des séances de bastonnades sous les
                      douches.

                      Heureusement, vers l'âge de quinze ans, une lumière divine vient les
                      frapper et ils se convertissent directement au in-line, sans passer par
                      la case quad. Cependant, ils passent quand même par celle du
                      hockey, où d'ailleurs, comme nous l'avoue Fabrice, son frère "allait
                      déjà bien".

                      C'est donc une nouvelle vie qui commence. Thierry, évidement, lâche
                      le sport étude ce qui lui vaudra quelques réprimandes parentales,
                      réprimande somme toute de courte durée, car les parents Lallemand
                      rentrent de plein pied dans l'aventure de leurs enfants et ne cessent
                      de les supporter, en allant par exemple, avec eux sur les compéte
                      majeures comme Tignes, Lausanne ou encore Zurich. Mais leur
                      support ne s'arrête pas là car c'est en partie grâce à leur action de
                      fond, que la ville de Montblelliard est dotée d'une superbe parc qui
                      comprend une grande aire de street (fun box avec rail, spine, curbs,
                      quarters), une mini et un big de 12 mètres.
 
 

                      Ainsi, avec toutes ces jolies structures, les deux frères peuvent
                      s'entraîner toute l'année (sauf les jours de pluies ou on les retrouve
                      désormais dans le park de Bale).Montbelliard devient alors un des
                      pôles principal du in-line en France, et la scène locale ne cesse
                      d'évoluer. Cependant, aux grands regrets de Fabrice, elle ne regorge
                      pas d'assez de filles. De plus, elle se fractionne énormément. A ce
                      sujet, Thierry nous fait part des ses impressions : "a chaque fois que
                      je reviens de voyage, j'ai l'impression qu'il se crée plein de groupe et
                      que tout a change, mais on s'amuse encore bien. D'ailleurs, nous
                      même nous avons fait un crew, le "concept crew", avec entre autre
                      Mourad, Arnaud, Bouli le cameraman, mon ferré et moi."

                      Les Lallemand sont donc des inséparables. Ils sortent
                      ensemble(surtout en boite de nuit, endroit qu'ils trouvaient moisi,
                      mais dans lequel ils peuvent quand même trouver des gens extérieur
                      au petit monde du roller, c'est à dire des filles) et ils skatent
                      ensemble.
 
 

                      Entre eux, il ne réside pas d'esprit de compétition mais plutôt un
                      esprit d'aide mutuelle. Ils se conseillent l'un et l'autre sur tel ou tel
                      tricks, s'encouragent sur les compétes ou ils sont tous les deux
                      présent et surtout s'amuse beaucoup ensemble, ce qui semble être
                      leur leitmotiv commun dans le sport. Car malgré leur sponsors
                      (Fabrice ride pour Rollerblade France et Thierry pour Roces
                      International) et donc leur situation dans le roller, ils voient d'un
                      assez mauvais œil la prolifération de rider qui sont la juste pour la
                      maille. Leur vision du in-line passe donc par l'évolution technique, les
                      voyages et surtout beaucoup de bon délires.

                      Vous l'aurez donc compris, les liens fraternels font des Lallemand un
                      duo solide qui semble incomparables. Cependant, quand on
                      demande à l'un de se lâcher sur l'autre, le dictaphone commence à
                      s'emballer. De ces joutes verbales, on retiendra donc que Fabrice ne
                      supporte plus la voie de son frère (qui est désormais plus que
                      célèbre), que ce dernier lui a fait pitié lors d'une street session à
                      propos d'un true spin kind grind sur un rail et surtout, que
                      malheureusement il assume à lui tout seul la majorité de l'activité
                      sexuelle des deux réunis.
                      Quant à Thierry, il admet que son frère lui fait plaisir quand il ride,
                      qu'il plaque souvent de beau tricks, qu'il est blanc comme un cachet
                      d'aspirine et il nous conte une histoire relatant une des relation de
                      son frère que la pudeur ne nous permet pas de décrire dans ces
                      lignes.
 
 

                      En ce qui concerne l'avenir des frangins, ils semble tout deux se
                      diriger vers des carrière dans le sport. Thierry voudrait bien rester
                      bosser chez l'un de ces sponsors, quant à Fabrice, il se voit lui aussi
                      rester dans le sport, mais pas spécifiquement dans le in-line. Il est
                      en effet important de préciser qu'ils pratiquent parallèlement le
                      base-ball et le yoyo.
                      En tout cas, avant cette reconversion, ils leur restent encore de
                      belles années à rider et à déchirer les aires de street à travers le
                      monde.